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Psychologue, psychothérapeute, psychanalyste, psychiatre ...

Dernière mise à jour : 21 janv. 2020

Toutes ces dénominations ! De quoi s'y perdre...

Faisons un peu le point sur ces termes.


Un psychologue possède un Master 2 Professionel (M2P) en psychologie, c'est à dire un bac+5; cinq années d'études en psychologie.


Il a été formé aux principales discipline de la psychologie (psychologie du développement, psychologie cognitive, psychopathologie, psychologie clinique, psychanalyse, psychologie de la santé etc.), en orientant ses 2 dernières années d'étude avec une des branches décrites ci-dessus, et une ou plusieurs spécialités.


Pour ma part j'ai le diplôme de psychologue, spécialisé en psychologie clinique : psychopathologie, interculturel ( voir site) et psychanalyse.




Le psychothérapeute a une formation de thérapeute ( "Personne qui soigne les malades") en psychologie. Il a aujourd'hui obligatoirement au moins une formation certifiée en école de psychothérapie.


Un psychologue, s'il soigne les malades est aussi un psychothérapeute. Il est important de le préciser car un psychologue qui fait par exemple de la recherche en ergonomie des avions (psychologie cognitive) n'est pas un psychothérapeute.


Je suis donc psychologue et psychothérapeute, mais force est de constater que ce qui m'a fait psychothérapeute et psychologue clinicien est bien plus mon propre parcours personnel dans de multiples types de thérapies et de développement personnel, avec des périodes parfois longues et très intenses. La formation universitaire reste très théorique pour des jeunes diplômés et malheureusement l'idée de quelque chose, par exemple l'idée de la chaise, n'est pas la chaise.


"En théorie et en pratique, c'est la même chose, en théorie oui, mais en pratique, non." Einstein


Se connaître soi-même, ses propres zones d'ombres et ses travers est essentiel pour ne pas entraîner l'autre dans ses propres méandres, mais aussi, ayant traversé et soigné ce qui ne va pas en lui, le thérapeute est capable de bien mieux comprendre l'autre que par l'intermédiaire d'un livre, mais aussi de l'entraîner sur le chemin qu'il a lui-même parcouru.


Il doit bien évidemment rester centré sur le patient et non sur lui-même, car bien que possédant tous un fond commun à tous les êtres humains, chacun est différent.




Le psychanalyste n'a aucun diplôme particulier à obtenir pour se prénommer ainsi. Pour être rattaché à la société psychanalytique de Paris, il doit néanmoins faire une formation et une psychanalyse de plusieurs années.


J'utilise la psychanalyse, reçu dans ma formation universitaire, comme un outil parmi d'autres, pour comprendre et moins pour soigner.


Pourquoi ? car force est de constater que de nombreux échos de patients mais aussi d'autres praticiens montrent que dans beaucoup de cas, la personnes reste des années en thérapie pour n'avancer que très peu...

Une étude, qui a étudié les principaux courants de la psychothérapie en France et leurs résultats sur leurs patients, a montré que la psychanalyse arrivait bien bas dans le classement... Jusqu'à ce qu'elle soit carrément retirée de l'étude, sous pressions des psychanalystes (!) argumentant que ce n'est pas le résultat qui compte, mais le processus (!!!) ...

Bien sûr, il existe de bons psychanalystes qui font avancer efficacement leurs patients mais encore faut-il les connaître...




Enfin le psychiatre est un docteur (bac+5) qui a 3 années supplémentaires de spécialisation en psychiatrie et psychothérapie. Il est apte à prescrire des médicaments, mais a moins d'étude en psychologie que le psychologue.

Ici aussi, il est regrettable que la plupart des psychiatres ne font pas le travail de fond nécessaire qui aiderait le patient durablement, en le remplaçant par une prescription de médicaments.

Encore plus désastreux, les patients admis en hôpital psychiatrique, pour dépression sévère, schizophrénie etc... Par manque de moyens, dans la majorité des cas la thérapie se borne au passage du psychiatre une fois par semaine pour ajuster les médicaments ou tester de nouvelles molécules.


Je me souviens de ce patient que j'ai reçu en thérapie, qui prenait des anti-dépresseurs depuis des années, et qui avait été admis 2 fois en hôpital psychiatrique pour dépression lourde (1 mois et 2 mois). Quand je lui ai demandé ce qu'il avait abordé en thérapie il m'a répondu : "Pardon? En thérapie? Pour parler? Non, je n'ai eu personne. Le psychiatre passait 5 minutes une fois par semaine pour voir si le dosage des médicaments était bon et c'est tout."

J'étais attérré.

En 2 séances seulement, nous avions

fait des liens essentiels pour son mieux-être, qui s'améliorait déjà! Rien de magique à cela, le patient était prêt à parler, peut-être depuis de nombreuses années ! Il lui manquait juste un regard extérieur pour lui montrer ce qu'il disait, et quelques liens qu'il ne faisait pas seul...


Cependant, il faut mettre un bémol à tout cela car les médicaments ont aidé de très nombreuses personnes à vivre dans un minimum de décence et d'indépendance.

Par exemple, je ne suis pas spécialement pour les anti-dépresseurs, mais y suis favorable dans le cadre d'une psychothérapie à raison d'une séance toutes les semaines ou quinzaines, afin d'aider à remonter la pente, mais aussi d'être en mesure d'affronter ce qui ne va pas. Si l'anti-dépresseur est utilisé quelques mois et dans ce cadre, l'arrêt, qui doit être progressif, peut laisser à un mieux-être réel, qui ne laisse pas dans la dépendance au médicament, dépendance non addictive, mais seulement reliée à une rechute en cas d'arrêt. Les médicaments pour soutenir temporairement, oui, mais comme béquille à vie non! De plus, au bout d'un an/ un an et demi, le corps s'habitue et il est nécessaire d'augmenter les doses.


Enfin, il existe bien évidemment d'excellents psychiatres qui font de très bonnes thérapies et qui ne laissent pas le patient dépendant d'un médicament, du psychiatre et de sa prescription (une séance de 20minutes tous les 2 mois n'est pas sérieux !), mais là aussi, il faut connaître qui...


Je connais un psychiatre, extrêmement cultivé dans le domaine du soin et de l'anthropologie, à qui j'ai demandé conseil pour des plantes qui pourraient palier aux médicaments chimiques, dans le cadre d'une thérapie. Il m'a donné le nom de certaines plantes concernant la dépression, l'anxiété et la fatigue, mais aussi, vu la multitude de produits sur le marché, des références de produits sûrs pour ceux qui le veulent.









 
 
 

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